Le Projet VEGETALi

Valorisation et développement du génie végétal à la Réunion

Le projet

Les techniques de génie végétal en berge de cours d’eau sont encore mal connues à La Réunion et ne sont pas ou très peu intégrées dans les aménagements en rivières et ravines.

Le projet VEGETALi vise à lever les barrières vis-à-vis de l’utilisation de plantes pour prévenir de l’érosion en rivière mais également à proposer des outils concrets aux gestionnaires, leur permettant de mettre en place des techniques opérationnelles de génie végétal pour protéger les bien et les personnes tout en préservant la biodiversité comme préconisé dans le cadre de la GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations).

Le projet réunit des acteurs complémentaires du territoire et fait ainsi collaborer des partenaires techniques et financiers, des organismes de recherches et les collectivités locales chargées de la gestion des milieux aquatiques pour répondre a des objectifs d‘amélioration de l‘état des milieux aquatiques.

A terme, le projet vise à développer une filière de génie végétal à La Réunion.

Les 4 étapes du projet

Pourquoi du génie végétal à La Réunion ?

La Réunion est régulièrement soumise à des phénomènes climatiques intenses avec des précipitations et des crues records. Lors de ces phénomènes, de nombreux glissements de terrain, inondations et submersions impactent l’île et menacent aussi bien la biodiversité que la sécurité des habitants.

L’érosion des sols figure parmi les problèmes d’environnement majeurs du territoire, principalement engendrée par l’action de ruissellement des eaux de pluies ne pouvant s’infiltrer dans le sol. Le phénomène de ruissellement est d’autant plus accentué à La Réunion sous l’effet des aménagements entrepris par l’Homme.

La protection par endiguement a été privilégiée depuis les grands cyclones des années 80 et du début des années 90. L’artificialisation des cours d’eau est une source d’érosion de la biodiversité, elle affecte le cycle de vie des espèces piscicoles et dégrade leurs habitats en supprimant les ripisylves. Elle peut également avoir de lourdes conséquences sur l’hydromorphologie et la qualité de l’eau.

« L’artificialisation des cours d’eau est une source d’érosion de la biodiversité »

La qualité des eaux douces réunionnaises doit faire face à un constat alarmant

carte rivieres reunion

En 2019, l’état des lieux de la qualité des milieux aquatiques mené au titre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) a mis en évidence que seules deux masses d’eau continentales sur 24 étaient en bon état écologique. Plus de la moitié des masses d’eau sont déclassées du fait d’un mauvais état de leur peuplement en poissons. Les obstacles à la continuité écologique, les prélèvements d’eau, les pêcheries de bichiques et le braconnage sont les principales pressions à l’origine de ces dégradations.

Fort de ce constat, le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) de La Réunion 2022-2027 fixe de nombreuses mesures visant à améliorer la qualité écologique des cours d’eau dont l‘entretien et la restauration des cours d‘eau à enjeux.

Le développement du génie végétal s’inscrit ainsi pleinement dans les politiques durables d’aménagement du territoire réunionnais.

0 PAGE VEGETALi Chantier ecole PROTEGER 327

Chantier école projet PROTEGER Guadeloupe

Les acteurs du projet

Porteur de projet

Agence de Recherche pour la Biodiversité à la Réunion

logo arb

Chloé MERIEL, Responsable du projet
Anouk PITEAU, Chargée de mission scientifique
Estelle CROCHELET, Appui admnistratif et scientifique

Partenariat de recherche

Avec INRAE Grenoble

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André EVETTE, Expert restauration écologique des berges et des cours d’eau
Alain RECKING, Expert transport de solides et contraintes tractrices

Avec le soutien financier de l’Office français de la biodiversité et de l’État au titre du « Fonds vert – France nation verte »

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